Les armoiries de la ville figurent une pigne de pin.
L’histoire veut que, durant l’épidémie de peste qui ravagea la région au XVème siècle, La Valette a porté secours à sa voisine : Pignans.
Et c’est pour signifier sa reconnaissance que cette dernière se sépara à jamais d’une des trois pignes qui ornaient jusqu’alors son blason, pour en faire don à La Valette qui l’arbore depuis.
Quant aux couleurs de ces armoiries, elles restent aujourd’hui encore définies comme suit : D’azur en pomme au cœur d’or. Autant de symboles qui attestent d’un esprit généreux.
Village fortifié au Moyen-Âge – en témoignent les vestiges du castrum-, il évolue au fil des changements historiques. Les Valettois ont ainsi trouvé plus d’autonomie avant de se libérer complètement des servitudes seigneuriales en 1789.
À la Révolution, la ville comptait quelque 2000 habitants. Population qui se consacrait essentiellement à l’agriculture, activité économique qui lui conférait son identité et lui procurait une certaine aisance. Et ce notamment grâce à la célèbre fraise qui a voyagé jusque sur les tables royales.
Durant la seconde Guerre mondiale, La Valette a été libérée par la 1ère armée du général De Lattre de Tassigny. Le char d’assaut Verdun fièrement campé aujourd’hui à l’entrée de la ville, témoigne d’ailleurs de cette libération et du courage des hommes qui l’ont accomplie.